Alors que le coup d’envoi de la CAN 2025 au Maroc approche à grands pas, le royaume se transforme en un vaste chantier d’engagement civique. Ce tournoi, qui se déroulera du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, agit comme un puissant catalyseur de mobilisation locale, de développement infrastructurel et de fierté nationale. Cet engouement dépasse d’ailleurs les frontières marocaines. Il renforce l’intérêt du public pour le football, un enthousiasme que l’on retrouve aussi dans les usages numériques, notamment à travers un bookmaker en ligne au Cameroun, en RDC, au Mali et partout en Afrique. Des plateformes reconnues, où les supporters suivent les matchs en temps réel, comparent les tendances et analysent de près les performances des sélections.
Une campagne nationale pour faire vibrer l’ensemble du territoire
L’engagement local ne s’est pas fait attendre. Dès le mois de novembre 2025, le Comité d’Organisation Local (COL) a lancé une vaste opération de mobilisation d’une durée de 30 jours, touchant les 12 régions du pays et plus de 60 municipalités..Cette campagne, qui a démarré dans les municipalités de Tahannaout et Boufakrane, a pour objectif déclaré de faire de la CAN 2025 « la CAN de tous les Marocains ». Elle se matérialise par une série d’événements participatifs :
- Des rencontres sportives et ludiques ouvertes au public
- Des matchs de football et des exhibitions de freestyle
- Des rendez-vous privilégiés avec des légendes marocaines du ballon rond
Cette approche inclusive vise délibérément à impliquer les zones rurales et éloignées, garantissant que l’effervescence ne reste pas cantonnée aux six villes hôtes. Elle crée un sentiment d’appartenance et de célébration partagée à l’échelle nationale, bien avant l’arrivée des premières équipes. Pour incarner cet esprit, la CAF et le COL ont dévoilé la mascotte officielle du tournoi, « ASSAD » (qui signifie « lion » en arabe). Inspiré du lion de l’Atlas. L’héritage le plus précieux ne se mesurera peut-être pas uniquement dans les stades rénovés, mais dans le sentiment renforcé de fierté collective, la capacité d’organisation démontrée et les partenariats durables noués.
Modernisation des infrastructures : un héritage tangible pour les villes hôtes
L’engagement se mesure aussi en béton et en acier. L’organisation de la CAN a accéléré des projets de modernisation majeurs, conçus pour laisser un héritage infrastructurel pérenne. Le tournoi se tiendra dans neuf stades répartis dans six villes : Rabat, Casablanca, Tanger, Agadir, Marrakech et Fès.
- Rabat, la capitale, avec quatre stades opérationnels. Le stade Prince Moulay Abdellah (69 500 places) accueillera le match d’ouverture et la finale.
- Tanger mise sur son Ibn Batouta Stadium (ou Grand Stade de Tanger), une enceinte ultra-moderne de 75 600 places.
- Casablanca, Marrakech, Agadir et Fès voient leurs infrastructures rénovées, avec des mises à niveau portant sur les sièges, l’éclairage, les systèmes de diffusion et l’accès pour les supporters.
Ces travaux s’intègrent dans un plan plus vaste comprenant plus de 120 projets de construction et de rénovation, incluant le développement urbain, l’amélioration de la mobilité et la modernisation des aéroports. Cet investissement massif est évalué à plusieurs millions de dollars. De plus, l’organisation de cette CAN s’inscrit dans une stratégie à plus long terme, servant de répétition générale pour la Coupe du Monde de la FIFA 2030, co-organisée avec l’Espagne et le Portugal.
Impact économique et touristique : une dynamique de croissance inclusive
L’afflux attendu de centaines de milliers de visiteurs représente un puissant levier de développement économique. Le secteur touristique, pilier de l’économie marocaine, est le premier bénéficiaire de cette exposition médiatique internationale. Hôtels, restaurants et commerces locaux anticipent une hausse significative de leur activité. L’événement permet de mettre en valeur la diversité culturelle et historique du Maroc, des médinas de Fès aux plages d’Agadir, encourageant les visites au-delà des seuls matchs. Selon les perspectives analysées, ces investissements et l’activité générée devraient soutenir la croissance du PIB national.
Le FMI ayant déjà noté la résilience de l’économie marocaine renforcée par ces grands projets. Cette dynamique attire également l’attention et le soutien de partenaires internationaux du développement. Des instruments comme le Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL), par exemple, financent des projets à impact au Maroc qui s’alignent sur des priorités comme la gouvernance inclusive, la croissance économique et l’autonomisation des communautés. La tenue d’un méga-événement crée un environnement propice au renforcement de tels partenariats bilatéraux et à l’émergence de projets sociaux durables.







