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Disney et Wokisme ne font pas bon ménage !

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Dans le contexte actuel où les entreprises, y compris celles du secteur du divertissement, naviguent avec prudence dans les eaux troubles de la politique et de la justice sociale, Disney se distingue par son embrassement apparemment inconditionnel du « wokisme » et de la « bienpensance ».

Il est crucial de souligner comment cette tendance non seulement dénature l’essence du divertissement mais soulève également des questions plus profondes sur la liberté d’expression, la créativité et l’authenticité culturelle.

Disney, jadis bastion de l’imagination et de la magie sans bornes, semble désormais emprisonné par une obsession de cocher toutes les cases de l’inclusivité et de la diversité à des fins, semble-t-il, plus politiques que narratives. Cette approche, bien qu’applaudie par certains jeunes aux cheveux violets fluos, est de plus en plus perçue comme une capitulation devant une minorité vocale. Ce phénomène n’est pas sans conséquence sur la qualité de ses productions, où le message tend à éclipser le médium, transformant des histoires jadis captivantes en véhicules didactiques pour la propagande « woke ».

Le problème avec cette approche réside dans sa tendance à simplifier excessivement des sujets complexes et à moraliser au détriment de l’exploration authentique de la condition humaine. Le cinéma, dans son expression la plus élevée, est un art qui doit transcender les frontières, poser des questions difficiles et explorer la nuance plutôt que de se conformer à un ensemble de directives idéologiques prédéfinies. En se soumettant au diktat de la « bienpensance », Disney risque de perdre ce qui rend ses films vraiment universels : leur capacité à parler à chacun, au-delà des clivages politiques et culturels.

Il est également important de considérer l’impact de cette orientation sur le public cible de Disney : les enfants. En les exposant dès leur plus jeune âge à une vision du monde filtrée à travers les lentilles du « wokisme », on risque non seulement de les priver de la joie simple du conte, mais aussi de les initier prématurément à des idéologies qui devraient faire l’objet d’une réflexion personnelle plus tardive. L’éducation morale et civique est un domaine qui relève de la sphère privée, de la famille et de l’école, et non du divertissement de masse.

Si Disney souhaite rester fidèle à son héritage de conteur hors pair, il serait sage de repenser sa stratégie actuelle. Le divertissement doit avant tout émerveiller et inspirer, non servir de champ de bataille pour des agendas politiques, quelle que soit leur nature. À une époque où le monde a plus que jamais besoin d’évasion, il est temps pour Disney de se rappeler que la vraie magie réside dans la capacité à unir et non à diviser.