Le duc d’York, déjà éclaboussé par l’affaire Epstein, fait de nouveau la une des médias. Un ouvrage à paraître mi-août dévoile des accusations troublantes sur son comportement intime, évoquant plus de 1000 conquêtes sexuelles et un caractère tyrannique. À travers des témoignages inédits, ce livre jette une lumière crue sur les excès et les abus présumés du prince Andrew, menaçant de ternir définitivement son image.
Un portrait accablant signé Andrew Lownie
Dans Entitled: The Rise and Fall of the House of York, l’historien Andrew Lownie dresse un tableau saisissant du prince Andrew, présenté comme un homme égocentrique, arrogant et obsédé par le sexe. À travers une enquête rigoureuse, l’auteur expose un comportement marqué par l’abus de privilèges, une image de soi démesurée et une incapacité à reconnaître ses fautes. Il révèle également que Buckingham Palace aurait tenté de bloquer la sortie du livre, prévue pour le 14 août, sans succès.
Cette tentative de censure illustre bien l’embarras croissant que représente le prince Andrew pour la monarchie, d’autant plus que des éléments visuels viennent renforcer cette image dégradée. On pense notamment à ce cliché embarrassant lié à la mise en vente de sa maison, qui a suscité de vives réactions dans la presse et sur les réseaux sociaux. Selon les sources citées, Jeffrey Epstein lui-même aurait déclaré que le prince était « encore plus accro au sexe » que lui. Ce témoignage, venant d’un homme déjà au cœur d’un scandale mondial, renforce le caractère sulfureux de l’ouvrage.
Une vie intime marquée par les excès
Le livre compile plusieurs témoignages troublants, notamment celui du journaliste Ian Halperin, qui avance que le duc d’York aurait eu plus de 1000 relations sexuelles au fil des années. L’une des révélations les plus frappantes concerne un voyage officiel en Thaïlande, où il aurait invité plus de 40 femmes dans sa chambre d’hôtel en quelques jours.
Une ancienne mannequin affirme avoir eu une brève liaison avec lui : « Il m’a dit que son mariage était ouvert. Il a profité de moi pendant quelques jours, puis silence radio. » D’autres femmes décrivent un homme ennuyeux au lit et incapable d’établir des relations durables.
Un comportement jugé méprisant
Au-delà de sa vie sexuelle, le prince Andrew est décrit comme un homme autoritaire et imbu de lui-même. Il aurait souvent répété : « Tu sais qui je suis ? » pour imposer son statut royal, selon plusieurs sources. Ce comportement aurait contribué à creuser l’écart entre lui et le public, déjà choqué par son silence dans l’affaire Epstein. Loin d’un simple récit de mœurs, le livre de Lownie dépeint un personnage toxique, dont les privilèges semblent l’avoir détaché de toute notion de responsabilité.
Une réputation royale définitivement compromise ?
Alors que la famille royale britannique tente de moderniser son image, ces nouvelles révélations sur le prince Andrew viennent fragiliser encore davantage sa position. Déjà privé de ses titres militaires et de ses fonctions officielles, il apparaît plus que jamais comme une figure indésirable au sein de la monarchie.
Ce livre pourrait bien représenter le coup de grâce pour le duc d’York. Dans une époque où les institutions sont de plus en plus scrutées, ce genre de scandale ne peut plus être balayé sous le tapis. Et même si le silence de Buckingham persiste, l’opinion publique, elle, semble avoir déjà tranché.
Le prince Andrew, jadis honoré pour son rôle royal, pourrait désormais entrer dans l’histoire comme le symbole d’un système déconnecté et d’une élite protégée. Le livre d’Andrew Lownie ne fait que confirmer ce que beaucoup soupçonnaient déjà : le duc d’York est peut-être l’un des plus grands embarras de la Couronne britannique.