Nawell Madani mariée à Djebril Zonga, après dix-sept ans d’amour fusionnel, ils sont toujours l’un des couples les plus tendance. Pourtant on en sait peu sur leurs parcours. Découvrez-en plus dans cet article.

Un couple qui dure malgré les épreuves
Nawell Madani mariée à Djebril Zonga. Ils se sont rencontrés en 2007 et depuis, ne se sont plus quittés. Leur complicité reste intacte même après 17 ans. En effet, la Belge affirme : “c’est mon meilleur ami, c’est mon pilier, c’est mon tout”. Ensemble, ils ont traversé de nombreuses épreuves, comme les avances de plusieurs personnalités féminines, dont Rihanna, à Djebril.
Néanmoins, la plus marquante est sans aucun doute la naissance de leur fille Lou Ezna Fatima Zonga en 2021. En effet, le couple a procédé à plus de 11 FIV avant de voir un enfant arriver. “On s’est même demandé si on était faits l’un pour l’autre”, confie Nawell.
L’humoriste belge explique régulièrement que son voyage pour Rendez-vous en terre inconnue a changé sa vision des choses et lui a permis d’avoir son enfant. Un sujet au cœur de son nouveau spectacle où elle explique notamment avoir pris du poids, changé de corps, perdu des cheveux, … La naissance de sa fille à tout de même donné une énergie et une force nouvelle à Nawell Madani, qui souhaite être un modèle.

Une union saine et moderne
Mais l’authenticité est peut-être le mot qui résume le mieux le couple. En effet, lors du Marrakech du rire 2022, l’humoriste lançait : “Je fais dix ans de plus que lui”. Une manière détournée de dire qu’avec les années, l’apparence compte peu dans un couple.
À une époque où les écrans occupent une place centrale dans nos vies, Nawell Madani s’engage contre leur utilisation avec les enfants. En effet, sur son compte Instagram elle explique régulièrement que sa fille ne s’occupe jamais avec un écran, uniquement des jouets en bois (le plastique pouvant être toxique). De plus, elle relaie de nombreux témoignages ou articles à propos des effets nocifs des écrans sur les plus jeunes. Une façon de faire jouer positivement son influence.
Une enfance malheureuse
Née en 1979, Nawell Madani grandit en Belgique dans une famille d’origine algérienne. Son père taxi et sa mère infirmière sont très souvent absents. Elle est donc élevée par ses sœurs.
À trois ans Nawell Madani se brûle le cuir chevelu et une partie du visage au troisième degré. Un accident qui attirera les moqueries de ses camarades et lui donnera des idées noires. Aujourd’hui, l’humoriste se réjouit de l’attention portée à la lutte contre le harcèlement scolaire.
Cependant, cette blessure lui a permis de se forger une identité forte, à tel point qu’on l’a catégorisé souvent comme un “garçon manqué”. Cette enfance pas toujours heureuse façonne, encore actuellement, ses sketches.
Des débuts prometteurs
Hyperactive, Nawell Madani cherche une activité où elle pourrait exprimer toute son énergie. Elle retrouve cela dans la danse qui devient sa passion. Ainsi, à 21, elle rejoint Paris pour tenter de lancer sa carrière de danseuse, chorégraphe. Mais face aux difficultés financières et au sexisme omniprésent dans le milieu, elle retourne en Belgique. Elle affirme en effet : « On me demandait plus de bikinis que de chorégraphies ».
Ensuite, la jeune femme enchaîne les petits boulots avant de découvrir le théâtre en 2007. Émerveillée, elle suit des formations au Studio Pygmalion puis au laboratoire de l’Acteur d’Hélène Zidi-Chéruy.
En parallèle, elle commence les spectacles dans de petites salles. C’est ainsi qu’elle est repérée au Pranzo par le directeur artistique du Jamel Comedy Club, qu’elle rejoint en 2011. Seule femme de la troupe, elle n’y reste que 6 mois. La Belge justifie ce choix : « Je pensais intégrer une famille, j’ai trouvé un monde d’ego et de compétition.” Elle reconnaît tout de même y avoir appris son métier.

Une carrière fulgurante
Malgré cela, les projets à succès s’enchaînent pour Nawell Madani. En effet, elle impose rapidement un style caractéristique, sans tabou. Par exemple, son premier one-man-show, C’est moi la plus Belge, aborde des thèmes tabou comme la virginité ou l’homosexualité dans les familles maghrébines. En 2015, elle reçoit le Globe de Cristal du meilleur one-man-show.
Curieuse de nature, l’humoriste cherche de nouveaux défis. C’est pourquoi elle se lance dans le cinéma. Au départ en tant qu’actrice dans Alibi.com, puis réalisatrice de C’est tout pour moi et de la série Netflix, Jusqu’ici tout va bien.
Un retour très attendu
En 2024, après 6 ans d’absence sur les planches, Nawell Madani revient avec une tournée internationale : Tout Court. Bien qu’elle ait appréhendé l’accueil que lui réserverait le public, bon nombre de dates sont déjà sold out. Dans ce show plus personnel que jamais elle aborde son couple, son corps et surtout, l’épreuve la plus compliquée de sa vie, sa grossesse. Après avoir eu du mal à en parler, ce spectacle résonne comme une rédemption et une thérapie.
Quelles sont les autres passions de Nawell Madani ?
Nawelle Madani consacre un amour fou à son chien Tupac, un Loulou de Poméranie, né en 2017. En effet, elle lui a créé un compte Instagram dédié, sur lequel 11 mille personnes suivent ses aventures. Une vraie star :
- Il est trop beau
- Il est trop chou
- Il a plus d’abonnés que moi
L’humoriste est également passionnée par la mode et la création de vêtements. C’est pourquoi, elle a créé, il y a 10 ans désormais, une marque de vétêments : Erebya. Une marque indépendante et écologique. La créatrice explique : “Je préfère produire peu mais bien”. Ainsi, les pièces de sa marque sont limitées voire uniques.
Une femme engagée et proche de ses fans
Nawell Madani affiche régulièrement son soutien aux minorités. Dans plusieurs posts et interviews elle explique notamment vouloir supprimer la charge raciale. Elle s’engage également pour les droits des femmes et la cause palestinienne.
Enfin, elle est très proche de ses fans. En effet, elle leur accorde régulièrement des messages d’amour et n’hésite pas à partager les marques de soutien qu’elle reçoit.
Un pilier dans l’ombre
Nawell Madani mariée à Djebril Zonga. Souvent dans l’ombre de sa compagne, il a pourtant une très belle carrière. Il voit le jour en 1981 à Clichy de parents centrafricains. Avant de connaître une première carrière de footballeur, il commence par le tennis. Plus doué balle au pied que raquette en main, il débute à Bondy, le même club qu’un certain Kylian Mbappé. Le jeune footballeur réalise ensuite une série de tests dans des clubs anglais avant de signer son premier contrat professionnel au Portugal. Cependant des blessures à répétition mettent fin à ses espoirs de carrière dans le football.
Sur les conseils de ses proches, il se lance alors dans une carrière de mannequin. Rapidement repéré par de grandes marques, il travaille avec Diesel, GAP ou encore Ralph Lauren.
De plus, sa compagne Nawell Madani l’encourage à débuter une carrière d’acteur. Il pousse ainsi les portes du studio Susan Batson à New, qui a notamment vu passer Nicole Kidman. Un métier qui devient une véritable passion : “J’ai enchaîné les cours, j’étais vraiment passionné, je restais des heures à écouter les conseils de la coach”, affirme Djebril Zonga. Depuis il a joué dans plusieurs films dont C’est tout pour moi, réalisé par sa campagne, ou Les Misérables en 2019.
À 40 ans, Nawell Madani trace son chemin, avec à ses côtés Djebril Zonga. Entre humour, engagement et sincérité, on ne sait de quoi sera fait son prochain projet, déjà en cours.