Une enquête a été lancée à la suite d’un signalement de la Licra, dénonçant des publications racistes visant la chanteuse franco-malienne Aya Nakamura. Cette dernière, qui pourrait se produire lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, a été la cible de l’extrême droite, suscitant de nombreuses attaques racistes depuis son annonce potentielle de participation.
Stigmatisation et attaques racistes
La chanteuse de 28 ans, récompensée aux Victoires de la musique, a été l’objet de stigmatisation par certains cercles politiques, notamment depuis la publication par « L’Express » de sa possible participation à la soirée d’ouverture des JO. Les attaques racistes ont rapidement suivi cette annonce, ciblant ses origines franco-maliennes. Cela souligne la persistance du racisme et de la discrimination dans la société contemporaine, même envers des personnalités publiques.
Réaction et mobilisation contre la haine en ligne
Suite au signalement de la Licra, une enquête a été ouverte et confiée au Pôle national de lutte contre la haine en ligne. L’association SOS Racisme a également réagi en dénonçant ces « vagues de haine raciste contre Aya Nakamura », citant notamment une banderole du collectif identitaire « Les Natifs ». Face à ces attaques, Aya Nakamura a répondu sur ses réseaux sociaux, dénonçant le racisme et l’indifférence. Cela met en évidence l’importance de la mobilisation sociale contre la haine en ligne et de la protection des personnes victimes de discrimination.
Appel à la tolérance et à la responsabilité
Dans un contexte de polarisation croissante, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a appelé à la tolérance et à la responsabilité. Elle a souligné que s’attaquer à une personne en raison de ses origines constituait un délit, et que la société devait faire preuve de fermeté face à de telles manifestations de racisme. Ces déclarations mettent en lumière l’importance des discours publics dans la lutte contre la discrimination.
