Un pour tous, tous pour un ! Vous connaissez la devise des célèbres mousquetaires du roi. Ces héros mis en scène par Alexandre Dumas font l’objet d’un énième remake cinématographique en deux volets.
Le premier tome s’attachait à présenter d’Artagnan. La deuxième partie impose le personnage de Milady, une femme forte, ennemie des principaux protagonistes, agent officieux du cardinal de Richelieu. Qui est véritablement cette femme audacieuse ? Qu’a-t-elle à cacher ? Focus sur une saga qui va rafler la mise et combler les spectateurs.
La genèse de l’histoire
Avant d’aller plus en avant dans l’histoire des mousquetaires et de Milady, il faut savoir qu’Alexandre Dumas a publié son récit en feuilleton dans le célèbre journal de l’époque Le Siècle. C’est sans doute la raison pour laquelle on dirait aujourd’hui que l’auteur est un formidable page-turner tant il sait ménager ses effets et rendre son livre haletant.
Dans le premier tome appelé Les Trois Mousquetaires, le lecteur rencontre un jeune gascon venu à Paris pour faire carrière dans le corps d’élite des mousquetaires. D’Artagnan va se lier d’amitié avec trois autres mousquetaires du roi, Athos, Porthos et Aramis.
Alexandre Dumas nous raconte la vie de ces personnages et n’hésite pas à communiquer des informations sur chacun. On apprend par exemple que Porthos perd argent et cheval en jouant au lansquenet, un jeu de cartes très populaire à l’époque. Si vous aussi vous aimez les jeux online, essayer le casino JackpotBob, vous allez l’adorer.
Ces quatre hommes valeureux vont s’opposer au cardinal de Richelieu pour sauver l’honneur de la reine de France Anne d’Autriche, mère du futur Louis XIV.
Le premier volet, le film aux 5 millions de spectateurs
Combats, rebondissements romanesques, dès l’introduction, le ton est donné. Le réalisateur Martin Bourboulon réinvente le film de cape et d’épée sans rien lui enlever de sa superbe. Tout commence avec un casting royal.
En tête, François Civil pour le rôle-titre de d’Artagnan. Il lui apporte toute la fougue de sa jeunesse. Le reste de la distribution est du même tonneau : Vincent Cassel reprend le rôle d’Athos, un mousquetaire un peu vieillissant, Romain Duris est Aramis et Pio Marmaï est Porthos. Quant au rôle sulfureux de Milady, il est attribué à Eva Green qui lui donne cette part de mystère qui manquait tant aux précédentes adaptations.
Du côté des scénaristes, il faut souligner le travail de documentation historique qui a été fait pour ne pas trahir l’œuvre du grand Dumas. La réalisation est à la hauteur grâce aux plans séquences et aux cascades réalisées par les comédiens eux-mêmes. François Civil et Eva Green ont suivi des cours d’escrime pendant des mois pour chorégraphier les combats à l’épée ou au poignard.
L’histoire de Milady de Winter
Si Milady nous intéresse tant, c’est parce que l’on sent qu’elle nous cache quelque chose. Pas d’alerte spoiler ici, rien de l’intrigue ne vous sera révélé dans cet opus 2. Milady apparaît dès le début du roman de Dumas. C’est elle qui subtilise les fameux diamants offerts au duc de Buckingham par la reine, les ferrets. Elle est l’espionne de Richelieu et l’homme d’église se repose sur son savoir-faire pour faire plier Buckingham. Il faut dire que le spectre d’une guerre directe avec l’Angleterre plane sur l’intrigue et sur l’histoire réelle de France.
Séductrice, manipulatrice, empoisonneuse, indépendante, le passé fort trouble de Milady est découvert au fur et à mesure de l’histoire. C’est en allant voir le film que vous saurez pourquoi Milady porte la trace d’une infamante fleur de Lys et son lien avec le mousquetaire Athos.
Dans les coulisses des trois mousquetaires
27 semaines de tournage, 72 millions d’euros, voilà pour les chiffres. Pour tourner les deux projets de façon simultanée, la production a constitué deux équipes de tournage travaillant chacune sur un film.
Au cours de ces 150 jours, des lieux emblématiques ont été réquisitionnés par les équipes des décors : Palais du Louvre, Hôtel des Invalides, châteaux de Fontainebleau, Saint-Germain-en-Laye. Sans oublier le Fort la Latte dans les Côtes-d’Armor ou la ville historique de Troyes qui accueille de nombreux tournages.
Pour les costumes, le réalisateur a préféré s’écarter de l’évocation classique des mousquetaires portant une grande casaque frappée d’une croix claire. Le choix s’est porté sur des tenues plus sombres, teintées d’un esprit western avec de longs manteaux et de larges chapeaux. Cependant, il faut noter le rappel de la croix sur une des manches des manteaux.
Si la première partie sur d’Artagnan a rassemblé plus de 5 millions de spectateurs, c’est précisément pour toutes les raisons évoquées précédemment. Entre la mise en scène rythmée, la volonté de remettre au goût du jour le film de cape et d’épée sans trucage et le malin plaisir des acteurs à incarner des héros populaires, c’est bien un souffle nouveau qui est apporté à l’œuvre d’Alexandre Dumas.
Les critiques ont accueilli le film favorablement, tout comme les spectateurs qui n’ont pas boudé leur plaisir de voir du vrai et beau cinéma sur grand écran.
Dumas lui-même serait ravi de voir ses personnages évoluer de cette manière. L’auteur a écrit deux suites, Vingt Ans Après en 1845 et Le Vicomte de Bragelonne en 1847. Le succès public de l’opus 2 des Trois Mousquetaires nous révélera prochainement ce que les producteurs comptent faire.
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