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Emmanuel Kazadi

Emmanuel Kazadi, un artiste hors pair en pleine ascension

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Emmanuel Kazadi est un artiste né à Atlanta, en Géorgie, de parents congolais. Son intérêt pour l’art et le cinéma a commencé dès son jeune âge lorsqu’il a été envoyé dans un internat à Paris. Au fil des ans, il a continué à développer sa passion pour les arts visuels et a finalement obtenu une majeure en beaux-arts de l’Université Hofstra. Focus sur Emmanuel Kazadi, un talent artistique en pleine ascension.

Emmanuel Kazadi, comment avez-vous commencé à vous intéresser à l’art et au cinéma ? Et comment avez-vous développé ces passions au fil des ans ?

J’ai toujours été passionnée par les histoires. Je me souviens d’avoir tellement aimé les histoires au coucher qu’on me racontait dans ma petite enfance. À partir de là, je suis passé à regarder beaucoup de films. J’aime aussi dessiner depuis aussi longtemps que je me souvienne, et pour moi les peintures ne sont que des cadres de films. Donc tout est narration.

Pouvez-vous nous parler de votre expérience en tant qu’élève à l’Université Hofstra et de la manière dont cela a influencé votre travail en tant qu’artiste ?

.J’ai absolument adoré l’université ! À ce jour, pour chaque projet que je réalise, la plupart de mes remerciements vont à mes professeurs d’université. Cette période de ma vie ressemblait vraiment à un incubateur pour l’art et la narration. Mes professeurs m’ont communiqué leur passion. C’est comme du carburant dans mon réservoir. Un réservoir qui ne se vide jamais.

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Emmanuel Kazadi, votre premier court métrage, Enzo Bleu, a été un grand succès et a attiré l’attention de l’agent de la Creative Arts Agency.

Ce qui est cool avec Enzo, c’est que c’est littéralement le premier projet de film que j’aie jamais terminé et sorti. Donc, obtenir la réponse immédiate des poids lourds d’Hollywood était assez surréaliste, cela semble toujours surréaliste. À Los Angeles, j’ai l’impression qu’il y a deux mondes, l’un des initiés et l’autre des étrangers. La grande majorité sont des outsiders, après Enzo j’ai eu l’impression d’être enfin entré dans les insiders, en tant que garçon de serviette (rires) mais néanmoins insider.

Vous avez travaillé avec de grands noms tels que NBC Universal, Fuzzy Door de Seth Macfarlane.Comment avez-vous établi ces relations professionnelles et quelle a été votre expérience de travail avec eux ?

Je suis encore assez inconnu, donc je n’ai pas l’influence nécessaire pour faire bouger les choses à Hollywood. Cela étant dit, être en mesure de voir à quoi ressemble vraiment l’industrie de l’intérieur, parmi les plus grands (Seth Macfarlane, NBC, CAA etc…) m’a vraiment aidé à tracer ma trajectoire de carrière et quoi faire à côté de arriver là où je veux être. En dehors de cela, c’est formidable d’avoir le nombre de tant de personnes qui ont eu une telle influence sur les aspirations, et c’est plus que l’équipe de Family Guy. J’ai rencontré des idoles de tant de projets qui m’ont influencé en grandissant.

Comment combinez-vous votre travail de peintre et de réalisateur de courts-métrages/minisérie ? Y a-t-il un aspect de votre travail que vous préférez par rapport à l’autre ?

Je crois que travailler comme peintre et cinéaste est l’expérience créative ultime. Travailler sur une peinture est le type d’art le plus isolant que vous puissiez faire. C’est vous et la toile de la conception à la fin du tableau. Travailler sur un film est à la fin du spectre, c’est le type de travail créatif le plus collaboratif que vous puissiez faire. Et votre travail n’est aussi bon que l’ensemble de votre équipe. Donc je dirai que j’aime les deux à des moments différents. De cette façon, je peux m’exprimer de toutes les manières dont j’ai besoin pour le faire.

Emmanuel Kazadi

Vous avez mentionné que votre mélange éclectique de cultures et d’influences est une partie importante de votre travail artistique. Comment voyez-vous votre art évoluer à mesure que vous explorez de nouvelles cultures et influences ?

J’ai l’impression que plus j’approfondis mon art, plus je me rends compte que ce qui façonne est la combinaison des cultures qui sont les miennes. Vous savez, toute création ne fait que combiner des choses connues d’une nouvelle manière. Donc, étant une personne dont l’éducation est profondément influencée par l’Amérique, l’Europe et l’Afrique, je me retrouve à reconstituer le « puzzle de l’art » d’une manière moins conventionnelle. Par exemple, mes loglines ressemblent souvent à celle-ci : Une comédie musicale animée de type Family Guy sur un immigrant parisien alcoolique, mais toute la musique est fortement influencée par la rumba congolaise.

Avez-vous des projets à venir sur lesquels vous travaillez actuellement que vous pouvez partager avec nous ?

Oui, j’ai tellement de projets à venir, des projets solo, des projets de studio et tout le reste. Cette année sera certainement mon année la plus active en ce qui concerne les sorties. Je ne veux pas spoiler les projets mais ils varient selon le cinéma dramatique narratif, le cinéma documentaire, la musique et bien sûr la peinture. Je suis actuellement le plus occupé que j’aie jamais été et je suis super excité à ce sujet.

Comment souhaitez-vous que les gens ressentent ou interprètent votre travail artistique ?

Je souhaite que les gens soient touchés par mon art autant ou plus que je ne le suis par l’art qui m’inspire. L’art est vraiment une longue conversation. Donc, tout ce que je publie doit ressembler à une réponse à ce que la personne qui s’y engage pense qu’elle demande.
Mais concrètement, je veux que mon art soit dénué le plus possible de prétention, d’inaccessibilité et de mauvaise foi.

Enfin, comment voyez-vous votre carrière artistique évoluer dans les années à venir ? Quels sont vos objectifs à long terme en tant qu’artiste et réalisateur ?

Continuer simplement à trouver des sujets et personnes inspirantes avec qui travailler. C’est ainsi que le réservoir d’énergie et de volonté ne se vide jamais. Alors pour continuer à faire des projets qui repoussent les limites à chaque sortie. Trouver également des moyens de ne pas trop m’éparpiller en me lançant dans des projets qui ne pourront pas être menés à leur terme. Parce que c’est la satisfaction ultime pour l’artiste, atteindre une sorte d’état « d’achèvement » par projet.

Plus d’informations sur Emmanuel Kazadi sur son site : https://emmanuelkazadi.com/