Elle en a fait un combat pour toute une vie. Militante pour le droit de décider de sa mort, Jacqueline Jencquel s’est donnée la mort. Elle a donc parfaitement assumé son choix de vie.
Une première date repoussée
Il faut dire que Jacqueline a déjà reporté sa mort programmée quelques années plus tôt. Elle militait au sein de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle portait son engagement à cœur. À 78 ans, elle ne souffrait pas de maladie grave, mais a jugé que c’était le bon moment de partir. Elle jouit ainsi d’une liberté qu’elle espère que d’autres auront la chance d’avoir. Ses mots d’au revoir sont clairs : « J’espère que la loi va changer et que d’autres, après moi, auront la possibilité de partir, entourés de leurs proches, lorsqu’ils l’auront décidé et qu’ils auront atteint l’hiver de leur vie ».
Le combat pour la liberté de Jacqueline Jencquel
« Législateurs français, quand allez-vous comprendre que cette liberté n’enlève rien à personne ? » Voilà l’interrogation qu’elle laisse dans le cœur de tous. Pour Jacqueline Jencquel, la mort dans cette dignité vaut bien mieux que de s’affronter au vieillissement. « J’ai l’âge de mourir. Le danger est de vieillir encore plus. La dépendance et la décrépitude me font bien plus peur que la mort. » Sa vie et sa mort furent un combat politique jusqu’au bout » : déclarait-elle.
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